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BNP Paribas doit dire stop !

Investissements nocifs

BNP Paribas doit dire stop !

Partout sur la planète, BNP Paribas tire profit de projets agro-industriels qui favorisent le dérèglement climatique et les atteintes aux droits humains.

Ce que nous dénonçons

BNP Paribas est la deuxième banque la plus riche d’Europe. Ses choix d’investissements ont donc des répercussions importantes. Elle affiche des engagements ambitieux sur le respect des personnes et de la planète...  Mais elle investit massivement dans des activités agro-industrielles qui contribuent au dérèglement climatique et tirent parti de graves atteintes aux droits humains, quand elles n’en sont pas directement responsables.

13 milliards de dollars

C'est la somme investie par BNP Paribas de 2013 et 2022 dans des projets agro-industriels mis en œuvre dans les pays dits « en développement ».

Or l’agriculture industrialisée est la deuxième source mondiale de gaz à effet de serre, juste derrière les énergies fossiles. Elle favorise la déforestation, génère de grandes quantités de gaz à effet de serre, s’accapare les terres les plus fertiles et les sources d’eau, et soumet des millions de personnes à des conditions de travail précaires, sous-payées et dangereuses... quant elle ne s’appuie pas sur le travail forcé ou l’exploitation d’une main-d’œuvre en situation irrégulière.

BNP Paribas soutient directement, par des investissements colossaux, des multinationales comme Cargill (l’une des quatre sociétés qui contrôlent les échanges mondiaux de produits agricoles et alimentaires), JBS (qui représente un quart du marché mondial de viande bovine) ou Marfrig  (la deuxième plus grande entreprise de conditionnement de viande au Brésil). Ces entreprises sont régulièrement pointées du doigt, voire sanctionnées, pour leur responsabilité dans des accaparements de terre, du travail forcé, de la déforestation... dans différents pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine.

Pourtant, BNP Paribas n’a jamais cessé d’investir dans ces entreprises.
  

4 milliards de dollars

C'est la somme investie par BNP Paribas dans les activités de Cargill.

Dans son plan de vigilance de 2023, la banque considère elle-même que le secteur de l’agriculture et de l’alimentation est celui qui présente le plus de risques pour les droits humains et l’environnement. Mais c’est dans ce domaine qu’elle présente le moins de mesures de prévention, et les moins convaincantes !

Ce que nous demandons

Pour devenir vraiment la « banque d’un monde qui change », pour le mieux et non pour le pire, BNP Paribas doit revoir ses méthodes.

Nous demandons à BNP Paribas de cesser ses relations commerciales avec l’entreprise Cargill, ou de la contraindre à ne plus se fournir dans des zones déforestées d’ici 2025. Nous lui demandons d’exclure de ses financements non seulement les activités agro-industrielles dans le Cerrado, au Brésil, mais dans tous les pays où s’étend la forêt amazonienne : Brésil, Bolivie, Vénézuela, Équateur, Colombie.

En 2025, pour tenir ses propres engagements, BNP Paribas devra avoir mis fin à ses investissements dans des entreprises comme Cargill !

LIRE LA LETTRE DE l'APPEL URGENT

Lettre de pétition

À l'attention de M. Antoine Sire,
Directeur de l’Engagement d’entreprise de BNP Paribas

Monsieur le Directeur de l’Engagement d’entreprise,

Selon les engagements pris notamment dans le cadre de la "Net-Zero Banking Alliance", BNP Paribas doit cesser, d’ici 2025, de financer des activités entraînant ou favorisant la déforestation pour atteindre son objectif de "neutralité carbone" d’ici à 2050.

Or, à ce jour, BNP Paribas reste le principal financeur mondial de l’entreprise Cargill, accusée de favoriser la destruction de la plus grande forêt tropicale sèche au monde : la forêt de Chiquitano en Bolivie, pour sa production de soja.

Votre groupe, soumis à la loi française sur le devoir de vigilance, se doit de prendre des mesures effectives, mesurables et publiques contre la déforestation et d’autres atteintes aux droits humains et à l’environnement dans l’agro-industrie. Il doit exclure de ses financements toutes les activités susceptibles de favoriser la déforestation, non seulement dans le Cerrado mais dans tous les pays où s’étend la forêt amazonienne.

Dans l’attente de connaître les mesures que prendra votre banque pour respecter ses propres engagements, je vous prie de croire en l’assurance de toute ma considération.