Partout dans le monde, les travailleurs et travailleuses domestiques font face à de multiples injustices: absence de sécurité sociale, de temps de repos et de libertés syndicale et associative, sous-rémunération, temps de travail supplémentaire, isolement forcé, violences psychologiques, physiques et sexuelles, voire traite et esclavage moderne.
La pauvreté, les politiques de libéralisation, le manque de services publics – de garde d’enfants par exemple – et d’accès à l’emploi pour les femmes, ainsi que de la division sexuelle du travail pèsent de manière disproportionnée sur les femmes et les filles et expliquent leur prise en charge du travail domestique.
Celui-ci s’effectue pour le compte de ménages privés et va de la cuisine au nettoyage, en passant par la garde d’enfants et les soins apportés aux membres du foyer. Les travailleurs·ses domestiques ne bénéficient généralement pas de véritable contrat de travail et ainsi ne sont pas protégées par les législations relatives aux droits du travail.