Le groupe Ramatex, propriétaire de plusieurs usines au Cambodge, a pris prétexte de la crise sanitaire de 2020 pour fermer l’une d’entre elles, l'usine Violet Apparel où la plupart des ouvrières étaient syndiquées et recevaient de meilleurs salaires qu’ailleurs.
Du jour au lendemain, les 1 284 ouvrières qui cousaient des vêtements pour deux grandes marques : Matalan et Nike, ont perdu leur emploi. Elles n’ont pas reçu les indemnités prévues par la loi et restent, pour la moitié d’entre elles, sans emploi car «blacklistées» ou jugées trop vieilles.
Leurs revendications ne reçoivent aucun soutien de la part du Ministère du Travail cambodgien. Ni le groupe propriétaire de l’usine, ni ses deux principaux clients n’ont accepté de régler les sommes qui leur sont dues.