Le phénomène #MeToo a révélé l’ampleur des violences et du harcèlement qui touchent les femmes. À l'échelle mondiale, 818 millions de femmes sont concernées. Nous ne pouvons pas ignorer ce problème, il est grand temps d'agir.
Depuis 2014, ActionAid France se bat pour démontrer qu’il ne peut y avoir de travail décent dans un climat de violence sexiste et sexuelle. Or si les femmes ne sont pas seules à subir des violences et du harcèlement au travail, la différence de statut et le rapport de force inégal entre les hommes et les femmes exposent davantage les femmes à ces violences.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus d’un tiers des pays dans le monde ne possèdent pas de législation contre le harcèlement sexuel. Et la violence basée sur le genre reste malheureusement l’une des violations de droits les plus courantes. 35% des femmes – soit à peu près 818 millions d’entre elles - âgées de plus de 15 ans ont subi de la violence sexuelle ou physique à leur domicile, dans leur communauté ou sur leur lieu de travail.
Pourtant en 2019, il n’existe toujours pas de norme au niveau international qui définisse des mesures de base pour éliminer la violence et le harcèlement au travail !
La situation est enfin en train de changer. L’Organisation internationale du travail (OIT) prépare une convention contraignante accompagnée d’une recommandation, protégeant notamment des violences fondées sur le genre dans le monde du travail.
Nous avons besoin de vous pour que l’Etat français soutienne avec force cette convention. Signez et interpellez Muriel Pénicaud, Ministre du Travail et Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, et de la lutte contre les discriminations.